1- Le reporting RSE et la nouvelle réglementation européenne
Depuis son adoption en 2022, la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) incarne la nouvelle boussole de l’Union Européenne en termes de reporting RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Cette nouvelle norme vise à uniformiser la forme et le contenu du reporting extra-financier des entreprises pour accroître leur transparence.
Les premières entreprises concernées par la CSRD sont les grandes entreprises cotées sur le marché européen, ayant plus de 500 salariés et soit plus de 25 millions d’euros de bilan, soit plus de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires. Ces dernières doivent publier dès 2025 leur reporting CSRD sur l’exercice 2024.
Ce premier reporting CSRD sera basé sur les normes imposées par l’Union européenne, les ESRS (European Sustainablity Reporting Standards), basées sur les 3 piliers de la RSE (Environnement, Social et Gouvernance) et recouvrant 12 thématiques :
2024 incarne donc une année charnière pour les entreprises concernées par ces nouveaux enjeux de reporting. La campagne CSRD implique notamment de collecter et consolider un nombre de données plus important qu’auparavant. De plus, les entreprises doivent réfléchir à la structure de leur campagne de reporting, pour permettre de consolider les données à des niveaux pertinents, notamment pour les audits à venir.
2- Se doter d’un outil adapté
Face à la complexité générée par ces nouvelles exigences de reporting, il est nécessaire de s’équiper d’un outil adapté pour faciliter la collecte et la consolidation de grands volumes de données, hétérogènes par nature, provenant de sources diverses, internes et externes, mais aussi leur traçabilité, leur historisation et l’automatisation de la production d’indicateurs et autres tableaux de bord.
Si certaines entreprises sont déjà dotées d’un logiciel de reporting, elles peuvent être confrontées au vieillissement et aux limites de leurs plateformes actuelles en termes de fonctionnalités ou d’interfaces utilisateurs plus ou moins ergonomiques pour intégrer ces nouvelles exigences.
Parmi les fonctionnalités attendues, nous pouvons lister :
- L’envoi de questionnaires aux collaborateurs depuis l’outil
- L’intégration d’un espace dédié aux parties prenantes/partenaires ou des questionnaires dédiés
- L’édition d’un rapport sur un modèle réglementaire (GRI, CDP…)
- La création et extraction des graphiques, tableaux sur des données et périmètres précis
- La comparaison avec les données des années antérieures
- La modélisation des émissions carbone futures selon des scénarios donnés
Si des solutions existent pour gérer la collecte, la consolidation des données et l’automatisation du reporting, le marché est encore peu mature mais en plein développement. Parmi les outils disponibles, on distingue deux profils d’éditeurs.
Les premiers sont les ERP et éditeurs de logiciels de reporting notoires, souvent déjà spécialisés dans le reporting financier. Ces plateformes offrent de nombreuses fonctionnalités prédéveloppées et bénéficient d’investissements conséquents sur des sujets d’avenir comme l’IA.
Les seconds sont les « pure players » RSE, incarnés notamment par des start-up et structures de taille moyenne. Ces solutions sont conçues spécifiquement pour les besoins métiers du reporting RSE, ce qui leur ouvre de nombreuses possibilités de personnalisation et nouvelles fonctionnalités à la carte.
3- Vous accompagner de bout en bout
KYU Associés est un cabinet de conseil en management indépendant spécialisé dans la performance des opérations, la gestion des risques et la transformation durable des organisations.
Face aux nouvelles exigences de reporting RSE, nos équipes accompagnent les entreprises de tous secteurs depuis la définition de leur stratégie, jusqu’au choix et au déploiement des solutions les plus adaptées à leurs contextes, leurs enjeux et leurs ambitions :
- Définition des besoins : analyse des outils et de l’environnement existants, veille et benchmarking des solutions pouvant répondre aux besoins, établissement d’un cahier des charges et présélection des éditeurs potentiels ;
- Sélection d’une solution: organisation des phases de RFI et RFP, animation du processus de consultation, tests dans le cadre de Proof of Concept, choix d’une architecture intégrée ou best of breed ;
- Déploiement et gestion du changement: AMOA et PMO du projet d’intégration, tests, formation et accompagnement des équipes.
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