Dans le cadre de la stratégie nationale pour les technologies quantiques, et afin d’accompagner les entreprises du numérique sur ces enjeux, le cabinet KYU a réalisé pour l’Observatoire des métiers du numérique, de l’ingénierie, du conseil et de l’évènement (OPIIEC) une étude sur l’impact des technologies quantiques sur les métiers et les compétences.
Cette étude évalue la maturité de la France en tant que productrice et consommatrice de ces technologies et analyse les besoins actuels et prévisionnels qui en découlent en termes d’emploi et de compétences. Elle fait également état de l’offre de formation existante dans le domaine et identifie des pistes d’action susceptibles de répondre aux besoins identifiés pour les entreprises.
L’écosystème quantique compte aujourd’hui près d’une centaine d’acteurs en France, qui emploient plus de 3000 personnes, dont 900 dans la branche des bureaux d’études techniques, cabinets d’ingénieurs-conseils et des sociétés de conseils (BETIC). Plus de 2000 recrutements sont à prévoir d’ici 3 à 5 ans, essentiellement portés par la recherche et les startups de fabrication d’ordinateurs quantiques. Au regard du faible niveau de maturité des technologies quantiques et de ses perspectives d’évolution, deux enjeux importants apparaissent aujourd’hui pour la branche : acculturer les entreprises et les salariés du numérique au quantique et développer les domaines de compétences indirectement concernées par les technologies quantiques (cryptographie post-quantique, solution quantum-inspired, algorithmie…).
Chiffres clés :
- Un marche mondial de 3 milliards de dollars d’ici 2030
- Plus de 500 recrutements pour la branche BETIC d’ici 2030
- Un plan d’investissement français de plus de 1,8 milliard d’euros réparti sur 5 ans
